Découverte d'une nouvelle grotte dans la région de Tanger

La grotte "Laânassar" présente des ressemblances avec la grotte de Friouato (photo), selon l'inspection régionale des monuments historiques et sites./DR
La grotte "Laânassar" présente des ressemblances avec la grotte de Friouato (photo), selon l'inspection régionale des monuments historiques et sites./DR

"Laânassar" est une grotte souterraine découverte par une équipe de spéléologues et de chercheurs marocains et espagnols dans la commune rurale de Taghramt, dans la région de Tanger. En attendant des études poussées, l'inspection régionale des monuments historiques et sites affirme que des restes d'animaux fossilisés y ont été découverts.


La grotte "Laânassar" présente des ressemblances avec la grotte de Friouato (photo), selon l'inspection régionale des monuments historiques et sites.


Une équipe de chercheurs et de spéléologues marocains et espagnols a découvert, récemment, une grotte naturelle souterraine représentant un grand intérêt biologique. Celle-ci est située dans la commune rurale de Taghramt, province de Fahs-Anjra.

Jusque-là inexplorée, la grotte a été baptisée “Laânassar” du nom du massif dans lequel se trouve sa cavité accessible, à proximité du site naturel de Jbel Moussa, situé sur le détroit de Gibraltar et connu pour son importance naturelle et la diversité de sa faune et de sa flore.

Dans une déclaration à l'agence de presse MAP, l'inspecteur régional des monuments historiques et sites, Mehdi Zouaq, a indiqué que cette grotte, qui présente des ressemblances avec celle de Friouato, près de Taza, compte des formations rocheuses et minérales d'une grande beauté en plus d'offrir le refuge à une flore rare et aux oiseaux migrateurs.

Animaux fossilisés


Les premières recherches ont permis de découvrir des restes d'animaux fossilisés, qui nécessitent bien sûr, davantage de travaux de recherche pour faire la lumière sur ses caractéristiques, a ajouté M. Zouaq. L'inspecteur explique aussi que cette grotte, qui compte aussi une source d'eau, a dû se former grâce à la pression hydrique qui a creusé au long des siècles des cavités souterraines.

Cette zone, au milieu naturel riche mais également fragile, nécessite des mesures de préservation pour sa protection contre les effets néfastes des activités économiques, notamment celles des carrières avoisinantes, a souligné Mehdi Zouaq.

L'équipe qui a découvert cette grotte est formée de chercheurs de la faculté des sciences de l'Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan, de l'Inspection régionale des monuments historiques et sites, et de la fédération andalouse de spéléologie.

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